Chronique : Les Larmes de Saël T2,5 ; Les Perles de l’Enéark

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle du hors série des Larmes de Saël intitulé Les Perles de l’Enéark, encore et toujours écrit et publié par A. D. Martel

Résumé éditeur : Haroun ne cesse de répéter ce souhait, caché derrière son voile de perles. Mais à Saël, les mâles sont rares et doivent obéir à leur devoir.
Obéir ou mourir.
Et ne jamais toucher leur protectrice.

Amunet ! cria le garçon pour la énième fois.

A. D. Martel

L’univers traité dans ce roman reprend plus ou moins celui que l’on a connu et découvert dans la série principale. Bien qu’il ne fasse mention de Ceylan nulle part, on découvre une autre dimension de cet univers quelque peu étendu : l’Enéark. Et croyez moi, ce n’est pas le meilleur endroit sur terre, et ce n’est pas du tout mon préféré, bien au contraire. Néanmoins, et comme toujours, on le découvre avec plaisir, bien que rapidement (normal, puisqu’il s’agit d’une novella) puisqu’il nous permet de comprendre plus en profondeur les mécanismes qui guident ce monde, grâce aux différentes descriptions qui ponctuent le récit. Ces dernières sont en revanche assez rares afin de ne donner qu’un aperçu de ce que l’on va pouvoir découvrir (enfin probablement) dans le troisième et dernier tome. 

L’histoire proposée ici se situe chronologiquement avant les aventures d’Arcana et d’Ashkan, si bien que certaines choses ont parfois besoin de se remettre en place dans notre tête avant ou pendant (comme moi) la lecture afin de ne pas être perdus. Malgré cela, cette histoire courte est vraiment bien ficelée : on rentre dedans avec une facilité déconcertante, on comprend rapidement les tenants et les aboutissants (bien que j’ai eu du mal à les relier avec l’histoire principale, tout ça parce que j’avais lu les derniers tomes il y a trop longtemps, sans relire les résumés ni les noms des personnages principaux, désolée). Les actions sont également bien construite afin qu’il n’y ait pas de temps morts et quelle lecture prenne ses aises. Et de ce côté là, c’est très réussi !

Une autre dimension que j’ai bien aimé correspond aux personnages, encore une fois bien construits. On les découvre et on s’attache presque immédiatement, notamment au garçon  que l’on suit plus étroitement Haroun. Dès le départ, on sent qu’il a une grande importance dans la suite de la série principale, et je pense ne pas me tromper (au moment où j’écris ces mots je n’ai pas encore lu le dernier tome, mais il est dans ma PAL) et cette intuition m’a fait m’attacher à lui très rapidement. De plus, d’autres personnages sont également présentés, mais je suis plutôt restée de marbre face à eux, malgré les liens qui les unissent. Ces derniers sont par ailleurs, comme toujours dans cette saga et avec cette autrice parfaitement bien ajustés et développés. 

Pour finir, il est temps de parler de la plume de l’autrice, qui a encore une fois fait des merveilles. Que ce soit avec l’atmosphère qui est comme toujours parfaitement maîtrisée, ou l’embriquement de cette petite histoire dans la grande, tout est parfaitement mis en scène pour le plus grand plaisir du spectateur. En effet, l’atmosphère est comme d’habitude très juste, s’adaptant aux révélations de l’histoire (envers le personnage principal ou mémé nous lecteurs sur l’univers) et perfectant notre lecture.  

Une novella qui permet de se replonger tout doucement pour préparer la lecture du dernier tome de la trilogie. 



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