Chronique : Ceux qui ne peuvent pas mourir T1 ; La Bête de Porte-Vent

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui je vous parle du deuxième tome de Ceux qui ne peuvent pas mourir intitulé l’affaire prometheus de Karine Martins publié aux éditions Gallimard Jeunesse.

Résumé éditeur : Paris, 1889. Tandis que l’Exposition universelle bat son plein, ses promoteurs sont assassinés les uns après les autres. Sorti des geôles de la Sainte-Vehme après deux ans d’emprisonnement, Gabriel Voltz est missionné pour enquêter. Il retrouve sa protégée, l’intrépide Rose, et Gérgoire, leur complice. Qui peut-être à l’origine de crimes aussi barbares ? Si certains accusent les indigènes exhibés à l’Exposition coloniale, d’autres y voient la marque des créatures surnaturelles qui peuplent le Paris souterrain.

L’univers de ce roman, on le connaît déjà un petit peu parce qu’il reprend celui du premier tome, bien que ce dernier soit selon moi plus détaillé. En effet, bien que l’on rencontre de nombreux personnages fantastiques, plus diversifiés au moins, je les ai trouvés un peu trop banals, masqués et fondus dans le normalité. Et c’est bien dommage, parce que c’était très agréable de sortir des sentiers battus. D’un autre côté, l’originalité de l’univers est tout de me conserver et passe par de longues descriptions qui ralentissent le récit et qui peuvent rebuter le lecteur. 

L’histoire quant à elle est marquée par une enquête qui commence fort et ce dès le début du roman, ainsi le lecteur peut être happé par cet épais mystère. D’un autre côté, cela marque également le retour de Gabriel et ses retrouvailles avec Rose, deux événements majeurs qui prennent le lecteur à cœur et qui marquent véritablement le début de l’enquête. Et pourtant, après cela, j’ai été beaucoup moins absorbée par le récit qui m’a laissée complètement de marbre. Sans vraiment savoir pourquoi, je me suis totalement désintéressée de l’enquête et du mystère qui pèse sur les personnages, et qui étaient trop longs à mon goût pour favoriser une ligne plus discrète à savoir le mystère entourant Rose et Gabriel…

Encore pour ce tome, les personnages sont à la fois le point d’orgue et la clef de ce roman. En effet, une part de l’histoire (et ma préférée) se concentre sur les personnages de Rose et de Gabriel, qui se retrouvent exactement comme ils s’étaient quittés, et ce pour notre plus grand plaisir. Ainsi on retrouve ce duo attachant plein de pique et affection. Plus si le temps a passé, leurs retrouvailles nous font chaud au cœur et reflètent parfaitement la façon dont le lecteur les retrouve aussi. La relation n’a pas changé d’un poil, et même si elle va évoluer tout doucement, le lecteur prend plaisir à le découvrir, tel un personnage secondaire. 

L’autrice et sa plume ont également évolué, ce qui créé une césure entre les deux tomes. En effet, le lecteur sent que la plume a mûri : l’humour est beaucoup moins présent par rapport au tome précédant et on sent que d’autres détails sont mis en avant. Alors certes, cela rend la lecture plus adulte, mais s’il y avait bien une chose que j’avais adoré dans le premier tome, ce sont bien les traces d’humour qui se sont malheureusement estompées. Une atmosphère plus lourde, qui correspond bien à l’enquête et aux événements (notamment ceux de la toute fin du roman) marque ce récit d’une patte plus sombre qui n’est pas sans attrait. 

Une suite qui n’a pas su me transporter malgré ses personnages toujours aussi passionnants



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