Chronique : Red Rising

Bonjour mes lecteurs ! Aujourd’hui, je vous parle de Red Rising de Pierce Brown publié chez Hachette

Résumé éditeur : Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.

J’ai découvert ce récit au détour de la sélection de la PAL par Manon et j’ai plutôt apprécié ma lecture dans l’ensemble. L’univers que nous propose l’auteur est un univers de dystopie divisée en castes comme on a pu le voir plusieurs fois, mais ça reste assez original dans la manière dont la caste inférieure est traitée, parce qu’une vraie scission existe au sein même de la caste. Ainsi, peu de ces Rouge côtoient réellement ces Doré qui se pavanent au sommet de la pyramide. Alors, lorsqu’une jeune rouge doit se faire passer pour l’un d’eux, l’exercice parait difficile.

L’histoire n’a pas vraiment su me faire voyager comme je l’aurais voulu. L’amorce est vraiment cool, avec des évènements que je ne pensais pas voir dès le début. Mais malheureusement, le soufflet est retombé un peu vite à mon goût. En effet, une fois que Darren accède au concours réservé aux Dorés, je trouve que le récit ralentit drôlement. Certes, les évènement s’enchainent, mais je n’ai pas été emportée comme je l’aurais voulu dans cette histoire. Ainsi, j’ai été très distante avec le reste de ce récit qui partait quand même très bien. 

Les personnages n’ont pas vraiment su me conquérir non plus. Si j’ai trouvé Darren assez mignon au début de l’histoire, il m’est devenu assez antipathique au fil de la lecture. Alors qu’il prenait ses aises chez les Dorés, j’ai trouvé qu’il perdait un peu l’essence de sa personnalité attachante. Il se transforme alors peu à peu en ceux qu’il détestait, ce qui est donc vraiment dommage à mon sens. De plu, les autres personnages n’ont selon moi pas tellement remonté la pente : en effet, il n’y a que Eo qui a su conquérir mon coeur, dommage qu’elle soit morte…

La plume de l’auteur met en scène cet univers assez interessant, dénonçant les inégalités sociales avec véhémences. Ainsi, l’auteur nous fait passer des messages importants, mais qui restent quand même assez basique dans les codes du genre : de ce coté là, il n’y a pas vraiment d’innovation… L’atmosphère que l’auteur construit au fur et à mesure est vraiment sympathique et s’accorde assez bien avec les différentes actions qui parsèment le récit. Ça apporte un vrai plus au récit, et le lecteur est alors vraiment agréablement surpris.

Une lecture dystopique sympa mais qui n’a pas su me conquérir complètement.